mardi 3 décembre 2013

C'est pas juste de les oublier ! : Okami [PS2/Wii]

Coucou, c'est Aurel, avec dans ma besace, Okami ! Un jeu injustement oublié à mon goût.

Parler d'Okami est toujours quelque chose qui m'émeut, tant ce jeu a marqué pour moi la PS2 en offrant enfin à cette machine un Zelda-Like de qualité.



Okami narre donc les aventures d'Amateratsu, déesse du soleil, qui s'est réincarnée en loup sur Terre, pour combattre la menace en la personne d'Orochi, dieu Serpent pas très content d'avoir été enfermé toute cette année.



Okami part donc sur une histoire classique, de vengeance d'un Dieu enfermé par un autre et qu'il faudra enfermer de nouveau. Somme toute assez bateau, l'originalité du scénario est plutôt à aller chercher dans le contexte : Le Japon médiéval, peu représenté dans le jeu vidéo (si on excepte Onimusha et quelques autres) teinté d'un mysticisme certains.
Les personnages sont haut en couleurs dans leur écriture, peu de ratés globalement ! Le déroulement du jeu est agréable ! (Bon si on veut pinailler, faire parler les personnages en yaourt, c'était pas la meilleure idée du monde).



Mais ce qui fait sa force, c'est justement nous proposer un Zelda-Like, comprenez un "J'explore-j'fais desdonjons-j'bat un gros méchant-j'me fais agresser par des poules" (on me glisse dans l'oreillette que Amateratsu ne peut pas se faire agresser par des poules ...), ayant une identité propre : l'aspect graphique tout en estampe et encre de chine ravît les yeux et le système de jeu est bien élaboré. Amateratsu possède un pinceau géant, qu'elle peut utiliser pour tracer des figures, et ces figures produisent des effets ! Générer du vent, couper net, faire passer le temps ...
L'aventure est assez longue si on prend son temps (environ une trentaine d'heure) ce qui est un (des) gage(s) de qualité pour un jeu d'aventure !



Maintenant, revenons sur un point, beaucoup ont moqué l'étiquette poétique qui a été apposé sur Okami, ironisant sur le fait que le simple fait de le qualifier de poétique suffisait à en faire un chef-d'oeuvre. Je ne veux pas rentrer pour l'instant dans le débat "Est-ce qu'un jeu poétique mérite l'appellation de chef-d'oeuvre?", j'y reviendrais plus tard, mais il est clair qu'Okami dépasse le simple stade de la poésie visuelle, il permet au joueur de vivre une aventure de haut vol, avec un gameplay simple et efficace qui accroche n'importe quel quidam à manette qui peut apprécier un bon jeu peu importe le genre!

J'étais assez attristé d'apprendre qu'Okami s'est raté financièrement car le titre avait tout d'un grand, j'espère qu'il fera parti de ces perles que l'on redécouvre quelques années après, on ne peut que souhaiter ça à une oeuvre dont l'ambiance unique n'a d'égal que sa qualité intrinsèque.

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