mardi 22 décembre 2015

"Jonyogrel chapitre 11 : L'histoire dont je suis le héros"


- Sans narrateur, on est bien pour vivre et raconter notre histoire ... Bon je vais m'en occuper, moi, Lzel, chef du groupe, meilleur aventurier de tous les temps. Chef, lancez la musique !



Alors je rentre dans le donjon, en héros, devant mes camarades ... Aïe ! Churris ! Qu'est-ce qu'il te prend !

- Tu vas raconter des bêtises ! Laisse-moi faire, je n'ai pas un style pompeux comme le tien, je vais direct au but ! Comme le housekick-round que je viens de mettre dans le monstre qui gardait la première entrée ! BIM ! Ça lui apprendra tient. Et, oh un trésor ! AH TOUT POUR ...

- Moi ! J'ai besoin de sous dans mon entreprise consistant à vous doubler pour vous tuer !

- Hein ?

- Pardon, je disais, J'ai besoin de sous dans mon entreprise des cons insistants, ils avouent doubler, où tu es !

- Vous êtes idiots vous trois-là... Pour la peine je prend le fric. Vous m'avez l'air assez irresponsables , surtout toi Lzel. Arrête de pleurer ! Je suis arrivé depuis même pas 5 chapitres que j'ai déjà envie de vous prendre tous en main pour faire de vous de vrais guerriers ! YOGEL IL VA PAS SE BATTRE TOUT SEUL !

- Ne crie pas, je vais arrêter de pleurer ... Et je ne suis pas un guerrier déjà, je suis ...

- Je suis déjà un guerrier pour ma part, je vais tatanner tellement de personnes aujourd'hui que tu en reviendras pas ...

- Bon tu n'as pas l'âme d'un leader Churris mais c'est pas grave, on ne t'en veut pas. Allez, ouvre cette porte. J'AI DIT OUVRE CETTE PORTE. Et casse le coffre.

- Mais, Ellif, et s'il y avait quelque chose dedans d'important ? Quelque chose qui nous permettrait de sauver le monde ? Eh, Churris a disparu ! Ah non attends ...

-  Eh mec ! Ça va avec vos gros culs de blanc là ?

- ... Mais tu n'es pas Churris !

-  Oui, j'suis Churris man, je vais sauver le monde ! Mais vous êtes qui vous ?

- Oh non, un échange interdimensionnel a échangé notre Churris avec un Churris venant d'un monde où on respecte les quotas dans les histoires ! Churris, reviens ! Lzel sans Churris, ce n'est plus nos aventures !

- Vous êtes des racistes les mecs, vous pouvez accepter la diversité dans votre groupe.

- Je veux bien, mais va falloir te renvoyer dans ton monde, ici, les héros afro-américains meurent assez vite dans les films ... Je vais encore une fois être la chef et trouver une solution à ce problème.

- Super, maintenant, je vais être taxé de racisme si je les tue.

- Hein ?

- Pardon, je disais, je vais étager des rassis messies, jet de laitue.

- ATTENTION L'ARMEE ARRIVE TOUS A VOS POSTES ! CHURRIS PREMIERE LIGNE. NOIPSE DERRIERE CHURRIS ET RANGE TON COUTEAU T'EN AS PAS BESOIN DE SUITE, LZEL DERRIERE ET FAIS AVEC CE QUE TU AS.

- Humpf, aïe ! Ouch ! Bam ! COUP DE HACHE ! LES FILLES AU POUVOIR !

- Yooooooo, prend ton cet kick-high dans la tête mocheté ! YOUHOUH !

- Bon, attends, faut que je trouve mon arme dans ce fouillis ...

- Bordel comment je vais les tuer maintenant ... Casse-toi le sbire, prend-toi mon backstab ! BIM ! Je gère !

- Arrête de danser Noipse ! Tiens la ligne ! C'est bientôt fini !

- "Ellif, dans sa grâce naturelle, menait d'une main de fer notre troupe, tout en étant le rempart contre ces raclures..."

- Réconcilie-toi avec le narrateur Lzel au lieu d'essayer de le remplacer, maintenant que la vague est terminée. C'est un ordre.

- Bon, ok, narrateur ... Je m'excuse, tu peux revenir, tu es le maître, je te laisse ta place.

Ah ben quand même ! Je ne suis pas sûr que les gens aient compris donc je fais un petit résumé.
Notre troupe s'avança dans le donjon en affrontant régulièrement des créatures. Puis ils trouvèrent un coffre qui échangea notre Churris avec sa version noire d'un autre monde.

Et là, notre troupe s'avançait vers la salle du boss ...

- Eh mais on n'a pas le temps de se reposer ! piailla Lzel. Eh mais je ne piaille pas !

Ça vous apprendra. Le boss attend. Lzel s'avance de sa démarche aviaire, suivi de Ellif et de Churris. Noipse fermait la marche, ayant peur de se faire backstabber par un sbire caché.

Le boss se tenait là, il ressemblait à un gros troll. avec une masse, la tête touchait presque le haut de la caverne. Sa masse était faite d'un bois grossier mais aussi solide que le légendaire platane des plaines célestes.

Le combat allait s'amorcer quand soudain ...


samedi 19 décembre 2015

Pourquoi je n'aime pas... Le Seigneur des Anneaux/Le Hobbit

Un jour où l'autre, j'aurai fait le tour de tout ce qui est apprécié par la majorité...

Alors salut tout le monde, c'est LEJON et aujourd'hui, encore un petit sujet épineux.

Je commencerai par nuancer mes propos:
- Le Seigneur des Anneaux, ça ne fonctionne pas terriblement.
- Le Hobbit est un blasphème sans nom qui ne devrait pas exister.

Voilà, déjà, ça c'est dit. Aussi, je parle des FILMS, pas des bouquins (ou alors je précise. Commençons par LOTR (oui on va pas écrire le nom complet à chaque fois). 

Tolkien a "révolutionné" et démocratisé le genre de la (heroic) fantasy à son époque, je veux bien l'admettre (et encore). MAIS dans les BOUQUINS. Le premier film est sorti QUARANTE-SIX ans après le Retour du Roi en bouquin (euh oui, sinon c'est complètement con #starwars). Alors entre temps, il s'est passé des trucs.
Comme le fait que c'est plus du tout nouveau et incroyable ce genre d'univers à ce moment là. Entre autre, mais l'idée est de dire qu'on va pas pouvoir se pencher sur l'univers de LOTR qui est euh... bateauuuuuuuuuuuuuuuuuuu.

Allons-y donc sur le reste. Fantasy donc très classique, des gentils des méchants, très très manichéen, bon. Déjà, ça commence mal nan?

Comme avec toutes les quêtes, c'est elle qui est le plus important dans le film (ben oui...) et du coup on occulte complètement les personnalités de personnages, qui sont, ça tombe bien, souvent simplement ramenée à leur race. Bon en fait ça c'est le problème dans absolument tous les films sérieux. Je vais pas cracher particulièrement sur LOTR pour ça.

Donc on suit une bande de hobbit nuls qui montent des montagnes à pieds (nus) pendant que... (oui parce que y'a le temps) des humains et d'autres mec se foutent sur la gueule pendant des bastons qui durent des heures à l'écran où personne comprend rien (sans déconner, on connait le résultat d'avance et c'est imbouffable à l'image). Outch.

Et... c'est tout? Ben en gros ouais... C'est pas comme si y'avait des intrigues politiques particulièrement passionnantes, ou du cul (#got hahahaha). En fait, LOTR en film c'est FF1 (c'est beau ce que je dis). Et FF1 c'est 1987. Soit en gros 15 ans avant...

Bon, c'est pas si nul hein, la musique est potable (faut pas déconner) les images sont sympa... LOTR c'est pas à jeter, c'est juste une hype incroyable pour, sans dec, rien de plus qu'autre chose (ça me fait penser à star wars mais euh... on fera un article dessus ptet, mais j'aime bien un peu alors moins évident d'écrire).


PAR CONTRE LE HOBBIT.

Une trilogie. 3x3h pour...? Hé oui un total de 9h de fan service rempli de vide. Le jeu vidéo Bilbo le Hobbit dure lui aussi plus ou moins 10h. Mais avec du gameplay brefjedivague. D'ailleurs pourquoi les films s'appellent pas "Bilbo" le Hobbit? Il est puni genre?

Vouloir faire plaisir aux fans de LOTR c'est "louable" (argent) mais là y'a absolument rien d'autre. Même le média de base est complètement déformé, l'histoire est étirée comme pas possible pour raconter rien.
Pour citer wikipédia, à la base Tolkien l'a écrit pour divertir ses gamins. Genre "Livre pour enfant" (Vérifiez). Ca fait pas 9h de films épiques! Le bouquin est déglingué pour vendre du fan service moisi (sans déconner allez regardez LOTR c'est pareil avec une raison d'exister) et est complètement à côté de la plaque!

Alors à la limite faire un gentil film de 1h30 pour les enfants-ados pourquoi pas, mais là c'est du pompage de fric épicétou.

Honte aux producteurs! Honte aux "fans" qui se sont fait pigeonner et se la pètent en disant que c'était trop bien. 0 respect de l'œuvre originale + 0 intérêt apporté à côté = 0/20 en terme d'adaptation! Bravo, nouveau record!

Allez, on va mettre des notes maintenant. Nouveau concept tout ça

LOTR: 10/20 passable, mais avec le recul on demande beaucoup plus que ça
Le Hobbit: 000000000000000000000000000000/20 c'est pas possible...

vendredi 13 novembre 2015

Jonyogrel Chapitre 10: Cette fois-ci ça ne rigole plus!

"Moi je sais", lança une voix profonde et rauque qui venait de derrière un rocher sur le chemin ...
 
Le groupe regarda dans sa direction. Du rocher hein, pas dans leur propre direction, sinon j'aurais dit droit devant eux.
 
- Hé le narrateur, t'aurais pas un peu l'impression de te foutre de notre gueule? balança Lzel. T'es absent quasiment un an et tu reviens en faisant un copier-coller de la phrase du chapitre d'avant et après tu fais des traits d'humour? Ca va pas se passer comme ça.
 
Oui ben ça va, fallait bien reprendre quoi. Hum... Et donc derrière le gros caillou là, ben en fait, c'était un petit caillou qui parlait.
 
- QUOI? 
 
Lzel était vraiment énervé d'avoir glandé un an quasi entier.

- Un peu ouais. Et tu vas pas nous sortir un truc aussi pourri qu'un caillou derrière un caillou pour la reprise. On dirait un twist du destin tellement nul qu'il pourrait passer sur TF1 après 20h. Nan, nan, on veut un vrai truc là.

Ok, c'était un balrog supérieur de niveau 35.

- CACHÉ DERRIERE UN CAILLOU? C'est même pas que j'en ai peur de ton balrog, c'est juste que ça tient pas debout ton histoire. Allez, fais donc un effort!


Booooon, alors c'était un vieux qui faisait cuire des saucisses. 

- Ah, voilà qui me plait, dit Churris. Ca fait bien trop longtemps qu'on a pas bouffé.

Le groupe alla à la rencontre du vieux qui faisait cuire des saucisses.

- Salutations, voyageurs! Vous voulez des saucisses? dit le vieux qui faisait cuire des saucisses.
- Ouais, dirent Churris, Lzel et Noipse. Mais surtout, tu as dit que tu savais où était le vrai premier donjon?
- Tout à fait, répondit le vieux qui faisait cuire des saucisses. Il est... à la deuxième à droite, ensuite vous descendez les marches, vous faites le tour du lac, vous sauvez le gamin qui se noie là, vous voyez? Ensuite vous cueillez des fleurs, vous les offrez à la vieille qui est en ville, à l'entrée, qui vend des pots, elle vous filera une clé. Bon, cette clé, vous l'échangez au forgeron contre un bol de soupe, que vous filez au nain dans la cabane au sud. Lui il vous donnera un marteau en bois. Vous l'amenez au prêtre au premier étage du monastère, il vous donne un bouquin. Logique, vous l'amenez au bibliothécaire, il vous l'échange contre un bon d'achat de sandwich. Bon ben vous allez chercher le sandwich, surtout vous le bouffez pas! Vous me le filez, et moi en échange je vous donne une pièce spéciale qui s'insère dans la serrure pour rentrer dans le donjon. Vous y retournez, et voilà.
- Ou alors on te pète la gueule et on te prend la pièce, dit Churris.
- Impossible, c'est une quête!

Ellif en avait marre. Elle ne se fit pas prier. Un coup de hache net coupa le vieux qui faisait cuire des saucisses en deux. Elle le fouilla, prit la pièce et les saucisses et mit le feu au cadavre du vieux qui faisait cuire des saucisses avant sa mort.

- Et toc, terminé, on en parle plus.
- Hé ben, faudra que je fasse gaffe de bien la tuer en premier celle là, dit Noipse.
- De quoi?
- Euh j'ai dit "Hé ben, faudra que je passe bien à la truelle mon muret... euh... salade.
- Je te filerai un coup de main, répondit Lzel.


Maintenant en possession de la pièce, le groupe prit la deuxième à droite et arrivé devant le premier donjon, dont la porte était ouverte.

- Hé ben ça valait bien ses dix lignes de dialogues à l'autre vieux qui faisait cuire des saucisses, se plaignit Churris. Allons-y...

Le groupe pénétra dans le donjon quand soudain..

- Attend une minute le narrateur, le coupa Lzel. Tu veux dire qu'au bout de dix chapitres on a déjà commencé l'aventure pour de vrai? Ca me paraît presque trop rapide.

Quand soudain... À suivre! J'vais t'apprendre à me chercher ptit con!

- Quoi? Tu nous fais le coup du cliffhanger? Retourne dans Prometheus!

À SUIIIIVREUUUH.

- Et voilà, maintenant le narrateur boude. Hé, tu reviens pour le chapitre suivant hein?


...
 
 
- Oh j'te parle!

samedi 10 janvier 2015

[Jonyogrel] Hors série spécial Noël - chapitre 6 et prologue

Lzel était étalé par Terre, Ellif assise le long de la paroi rocheuse, son poussin Phoenix sur les genoux, Churris se relevait difficilement.

"Quand je dis que je mène la bataille, vous m'attendez !"

Quelques secondes avant, alors que la charge était lancée, que Lzel allait sortir son épée, que Ellif allait trancher une patte du molosse, que Churris allait faire un double coup de pied sauté et que Noipsé allait en poignarder un, un éclair les dépassa pour exploser au pied du monstre, le réduisant en charpie. Au départ de cet éclair, Yogel, qui souffla sur son doigt juste après.

Churris dit péniblement :
"Ca me rappelle ma jeunesse, un certain Solphirof me guidait dans une quête. Il a buté un dragon comme ça. Et après, il a tenté de dominer le monde."

"Me parle pas de cet émo raté." souffla Yogel.

"C'est quoi ce raffut ?" lança une voix grave de la caverne. "Oh, Sapin ! Non ! Qui a osé ... ?"

Le Père Noël était là, devant nos héros et le méchant.

Il était torse nu malgré la fraîcheur hivernale de la région et laissez-moi vous dire que son ventre bidonné est une légende : des abdominaux comme on en voit rarement, même Churris en était jaloux. Sa musculature trahissait son travail physique pour escalader d'une main les cheminées les plus escarpées. Une barbe bouclée, et une chevelure qui proliférait comme un buisson blanc ardent. Son regard bleu transperçait les rochers et laissait transparaître une intelligence transcendante.

Yogel s'inclina devant lui. Les héros ne comprirent pas.

"Allez vous-en, je suis en vacances cette année." lui envoya le Père Noël.

"Mais, Père Noël, vous devez revenir !" lui dit Tironou, en se séchant son front avec un mouchoir. 
"Sinon, Seigneur Legoy ne sera pas content !"

"Ah tu veux me faire revenir simplement pour faire plaisir à ton seigneur ! Dis-lui que je ne veux pas de ça."

Le Père Noël se concentra, mit ses mains devant lui, et Tironou disparût.

"Bon, à qui le tour ?" dit-il en faisant craquer ses doigts.

"Euh ..." hésita Lzel.

"Père Noël, vous ne pouvez laisser les enfants de ce monde tout seul. Et surtout les plus malheureux. Vous m'avez donné envie de devenir maître du mal, sans vous je serai devenu un citoyen lambda. Et un méchant bidon aurait pris ma place." monologua Yogel, presque au bord des larmes, en serrant le poing.

Le silence se fit sur ce champ de bataille.
Le Père Noël desserra le poing, se retourna, puis retourna vers sa grotte.
"Bon. Des personnes auront besoin de moi." Il remit sa tenue.
"Ohohoh." fit-il raisonner.

Des explosions explosèrent derrière lui. Puis le silence tomba comme la neige sur la pleine.

Ellif lança, dans un élan d'étonnement :
"Euh. Qu'est-ce qui vient de se passer ?"
Churris lança "La puissance Ellif, la puissance."

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Prologue :

Dans toutes les villes du monde, après Noël, on nota une augmentation des mauvaises actions de la part des jeunes enfants, souvent précédé d'un "Ohohoh"

Dans les ténèbres de son château. Yogel avait un sourire en coin, une larme à l'oeil.

Legoy savourait sa spécialité au café, tandis que Tironou a été finalement libéré de la prison où il avait été enfermé après avoir annoncé la mauvaise nouvelle que le Père Noël lui avait demandé d'apporter. Il est toujours aussi stressé.


Et la troupe d'aventuriers était à la porte du château. "Eh, notre prime !" mais personne ne leur répondit.

jeudi 1 janvier 2015

[Jonyogrel] Hors série spécial Noël - chapitre 5

Le chemin lors d'un voyage est toujours très long quand on le passe avec quelqu'un que l'on n'aime pas. Vous êtes toujours gêné, vous ne savez pas quoi dire, de peur de vous embrouiller. Surtout si le chemin est long, autant ne pas le rendre plus pénible. C'était le cas pour nos héros qui se tenaient à côté de leur Némésis, de leur ennemi juré, de leur sûrement boss de fin, au moins la première forme.  

Sauf Noipsé qui agissait vraiment bizarrement aux yeux du groupe. Mais vraiment.

"C'est de tradition de cirer les pompes du méchant ?" demanda Ellif.

"Pas vraiment ..." répondit Lzel.

"Je veux dire... littéralement !"

Et effectivement, Yogel était arrêté, l'air inspiré, regardant vers l'infini, tandis que Noipsé lui cirait les chaussures. Il dût s'arrêter vite fait et se rapprocha du groupe.

"Euh, promis, c'est pour nous attirer sa sympathie pour pas que l'on se fasse démonter dès qu'on aura libéré le Père Noël."

"Drôle de plan quand même ..." lui rétorqua Ellif.

"Je trouve ce plan génial. Bravo Noipsé, tu es un membre de valeur pour nous !" dit Lzel. Churris et Ellif firent un facepalm.

Tironou s'arrêta.

"LIBEREEEEEEE, DEL..." à peine la chanson du médaillon commença que Yogel s'en empara, l'écrasa, le piétina, le brûla, puis Ellif s'y mit aussi en invoquant son poussin phoenix qui le réduit en une matière informe avant que Churris finisse le médaillon avec un stratos-punch qui mit les restes viable en orbite.

Lzel se questionna sur cette violence.

"Eh mais maintenant comment on va faire ?"

"C'était le signal, répondit Tironou. Il est pas loin."

Il pointa une direction : il y avait là une grotte, décoré comme l'avant de la maison du Père Noël. 

Devant un molosse que l'on dirait sorti des enfers.

"Bon, vu que vous êtes tous des empâtés, je vais diriger les troupes pour ce combat", lança Yogel avec un ton de dédain.

Cinq mètres devant, on entendit

"À l'assaut !!" crié par Churris.

Vers le chapitre 6 

[Jonyogrel] Hors série spécial Noël - chapitre 4

"Il habite vraiment dans un trou pommé le Père Noël." remarqua Ellif, qui était en train de se les peler car ces machistes de vendeurs d'armure n'en avait qu'une pour les femmes, et elle ne couvrait que 30% de son corps. Même Cui-cui, son poussin Phoenix, avait du mal à supporter ce froid.

Tironou les motiva "On y est .... voilà ! C'est ici que la dernière position du Père Noël se situe."

Une cabane en bois se dressait devant notre troupe. Quelque peu pittoresque, les décorations de Noël qui ornaient la devanture étaient un peu vieillottes, comme si elles étaient là depuis des lustres. Tironou s'avança vers la porte.

"Oh, elle est ouverte ... Je crois qu'on nous a précédé ici." dit Lzel, l'air d'un inspecteur.
Churris était déjà rentré, pour faire sa fête au voleur qui les avait précédé, mais il fut éjecté violemment de la maison à travers la porte. Il en sortit Yogel.

"OH MON DIEU, C'EST YOGEL, LE GRAND MÉCHANT ET SURTOUT PAS MON MAÎTRE, ON EST FICHUS, OHLALALALA." joua avec brillant Noipse.

Tel un Canonbof des temps modernes, Yogell avança, enveloppé dans un poncho de style gothico-runique.

Ellif se tenait prête à tabasser, Churris se relevait, Lzel flippait mais préparait un sort. Noipsé faisait son fan absolu.

"Bon... Pour cette fois, je ne vais pas essayer de vous mettre de bâton dans les roues, je ne vais pas essayer de détruire le monde. On a un objectif commun : retrouver le Père Noël pour le remettre à sa place."

La proposition de Yogel laissa perplexe les membres de l'équipe ... Leur ennemi mortel leur proposait une alliance ?

"On accepte" dit Lzel. Ellif prit Lzel par le bras pour l'amener avec les autres membres du groupe à discuter.

"Quoi ?! Mais attends un peu Lzel, on ne devrait pas discuter pour prendre une décision collégiale ?" questionna Ellif. "Pour ensuite discuter des conditions afin qu'on ne se fasse pas poignarder ?"

"J'ai eu le temps de lancer un scan, il est beaucoup trop fort pour que l'on négocie." répondit Lzel.

"Il doit cacher quelque chose pourtant ..." dit Churris.

"Promis, je ne cache rien cette fois-ci" ajouta Yogel, qui s'était glissé dans la discussion entre gentils.

Les autres membres prirent peur, s'écartant de Yogel comme de la peste.

Tironou répondit :
"Avant, faut que je prenne un médaillon dans la maison, c'est un médaillon qui réagit à la présence du Père Noël."

Il y alla et ressortit avec un médaille avec la tête d'une jeune femme blonde gravée dessus.

"Bon, on y va ?" demanda Yogel.

Les autres membres se tournèrent vers Tironou.

"Si on échoue, ça sera de ta faute." lui dit Lzel.


"Mais, je n'ai rien dit ..."


Vers le chapitre 5 

[Jonyogrel] Hors série spécial Noël - chapitre 3

Yogel était seul, sur son trône, la couronne droite, rasé impeccablement. Son regard sombre fixait le vide. Il réfléchissait à de grandes choses, pourquoi être méchant, pourquoi vouloir de l'argent, quel est donc ce pressentiment horrible qu'une histoire de Noël mielleuse est sur le point de se dérouler.

"Maître, maître", la tête de Noipse apparut dans une boule flottante devant Yogel.

"Ah ! s'écria-t-il. Je ne m'y ferais jamais ... Bon alors, que se passe-t-il, vil laquais ?"

"Le Père Noël a disparu ! Il n'y a plus de Noël, je vais essayer de saboter la mission pour que le groupe ne réussisse pas à le retrouver !"

Yogel eut un choc : le Père Noël avait disparu. Dans toute sa vie, c'était le seul être qui lui avait laissé une chance dans la vie.

 Un bruit de flashback se fit entendre.

Alors qu'il était petit, Yogel devait tout partager avec son frère Legoy, ses jouets, sa nourriture ... Yogel était l’aîné de quelques minutes, mais être l’aîné, c'est sacré.

Legoy était tempétueux quand il était jeune, un peu égoïste. Yogel refusait quelques fois de lui prêter des choses et ses parents lui disaient de prêter ses jouets sinon le Père Noël ne lui amènerait pas de nouveaux jouets. Mais il dût se plier à cette règle; il espérait secrètement que le Père Noël le vengerait.

Un soir de Noël où tout le monde était autour de la cheminée, ils allèrent tous se cacher le temps que le Père Noël passe par la cheminée spécialement ramonée pour lui. Quand ils furent revenus, tous eurent des cadeaux sauf Yogel.
Legoy déballa son paquet cadeau en se moquant de son frère ... Mais découvrit que ce papier n'emballait que du charbon. Il pleura, pleura, pleura. Tandis que Yogel cherchait son cadeau. "Tu as encore été vilain !" lui lancèrent ses parents.il s'en alla, mélancolique, regardait par la fenêtre, ourdissant tous les plus vils plans pour conquérir le monde en commençant par asservir le Père Noël. Mais, dehors, une chose était apparut : un bâton magique, duquel maintenant Yogel tira sa puissance, était planté là, dans une butte de neige qu'il dût construire pour son petit frère.

Du haut de ses 8 ans, il sortit, alla prendre le bâton et se tenait sur cette butte, prit d'un rire maléfique, il grilla la chèvre familiale.
Il fut privé de desserts durant trois semaines, et de son jouet pendant un mois.

Un bruit d'anti-flashback se fit entendre.

Yogel décida d'aller, contre toute attente, sauver le Père Noël, quitte à s'allier à ses ennemis mortels pour cela.

"Noipsé, aide-les, je vais arriver dans quelques minutes, fais comme si de rien n'était quand tu me verras histoire qu'il ne se doute pas que tu es un traître ..."


"Oui maître."

Vers le chapitre 4